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Publié : 4 août 2017

Patrimoine : Fort d’Ambleteuse

Il faut sauver le fort Vauban d’Ambleteuse

Fondation du Patrimoine, Nord - Pas-de-Calais, 268, bd Clémenceau, 59700 Marcq-en-Barœul (mention : fort d’Ambleteuse).

Le fort Vauban à Ambleteuse est le dernier fort militaire en mer encore debout, entre Cherbourg et la frontière belge. « Le mont Saint-Michel des gens du Nord » selon Jean-Yves Méreau. Depuis 50 ans, son association se bat pour empêcher sa ruine. Une souscription publique est lancée.

Le fort de l’Heurt (Le Portel), le fort de Croÿ (Wimereux), le fort de la Crèche (Boulogne)… toutes ces fortifications conçues pour protéger la rade de Boulogne ne sont plus que des souvenirs. Seules subsistent encore quelques cartes postales anciennes. Et si le fort d’Ambleteuse est toujours debout, c’est grâce à un homme aujourd’hui disparu, Jacques Méreau, qui a consacré sa vie à son sauvetage.

Racheté 1 franc symbolique en 1967, le fort est en meilleure santé que les six autres, tous disparus, de la fameuse « côte de fer ». Mais ce colosse a une faille. Érigée par Vauban sur ordre de Louis XIV en 1680, sa tour carrée repose sur du grès jurassique. Du costaud donc. Mais le rempart circulaire construit plus tardivement repose en partie sur de l’argile. Cette matière est friable à l’eau de mer. Deux séries de tempêtes en 2015 et 2017 ont provoqué un affouillement à sa base nord et entraîné la chute de gros morceaux.
Restauration

Aujourd’hui, il faut agir. Site classé monument historique, le fort va bénéficier d’une procédure d’urgence pour des travaux après les journées du Patrimoine. Le procédé retenu consiste à combler la cuvette qui s’est créée au pied du fort par des enrochements noyés dans du béton pour former un glacis. Une solution qui n’aura aucun préjudice esthétique, assure le président des Amis du fort d’Ambleteuse, Jean-Yves Méreau.
Don

Même si l’État finance la moitié du sauvetage, le mécénat Total et les finances des bénévoles ne sont pas suffisants. D’autant plus que l’association souhaite également régler des problèmes endémiques comme l’étanchéité de la terrasse ou encore relever le pignon des anciennes écuries.

En 1967, des bénévoles se sont retroussé les manches et ont sauvé le fort d’Ambleteuse. Cinquante ans après, cela reste toujours d’actualité.

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